Le royaume du Cygne
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Le royaume du Cygne

La guerre menace toutes les frontières du royaume. Les jours passent et la famille royale semble s'affaiblir. Mais dans l'ombre se cache un autre héritier de la couronne
 
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 Maïssane Khaldiani

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Maïssane Khaldiani

Maïssane Khaldiani


Messages : 15
Date d'inscription : 10/05/2010


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MessageSujet: Maïssane Khaldiani   Maïssane Khaldiani EmptyMar 11 Mai - 20:25

Nom : Khaldiani

Prénom : Maïssane

Surnom : Epis de Maïs, c'est marrant non ? Hum. . . Elle n'en a pas.

Sexe : Féminin

Age : 16ans

Race : Humaine

Nationalité : Kaliornienne, de Tal'Shek

Description physique : Maïssane Khaldiani est remarquable par plusieurs signes singuliers, à savoir son comportement, son style vestimentaire qui contraste avec son physique. Maïssane est totalement originale, unique pour tout dire. Dans tout les royaumes vous n'en verrez jamais deux comme elle ! En elle on démarque sa féminité autant que sa masculanité, pareil à de l'eau chaude et de l'eau froide qui ne se mélangent pas pour faire de l'eau tiède.

Je vais commencer par vous parler de sa masculanité qui est ce qui vous frappera premièrement. Une redingotte princière l'habille, blanche et réhaussée de rouge et d'épaulettes dorées. Cela lui donne une allure chevaleresque que l'on ne prend pas aux sérieux. Surtout que Maïssane est peu imposante, elle ne mesure qu'1m55 et est aussi légère qu'une plume. . . A sa taille se trouve même une épée, ses mains gantées sont prêtent à dégainer. Se pavanant ainsi dans les rues, elle n'a pas pu se détâcher de sa grâce féminine. Les filles de son âge sont impressionnées par elle et la trouve souvent classe. Maïssane ne sait pas réagir face à ce genre de compliments se trouvant tout à fait normale. L'autre chose dont elle ne peut se défaire sont ses formes qui apparraissent à travers ses vêtements. Elle est très agile et souple, sa rapidité est exceptionnelle pour une jeune femme. C'est par rapport au travail de son corps que sa croissance a considérablement rallentie. On a rien sans rien après tout ! Face à ses adversaires, elle use plus de techniques afin de les égaler. Sa force reste inférieure à ceux-ci, heureusement cela n'est pas un handicap car elle comble ses faiblesses. Cela l'a forcé à réfléchir plus rapidement et lui a permit d'exploiter d'autres qualités.

Maïssane n'en est pas moins féminine. La première chose qui le prouve est sa longue chevelure noire si sombre que des reflets violacées se laissent appercevoir. Elle les attache en une queue de cheval la plupart du temps, ne les lâchant que durant ses heures libres. A l'inverse de ce que l'on pourrait croire elle prend grand soin d'elle. Sinon, comment ses cheveux pourraient être aussi précieux que des fils de soie ? Sa peau aussi douce que la caresse du satin ? Même ses mains fines ne font pas exceptions au privilège jusqu'au bout des ongles. La négligeance ne fait pas partie d'elle.

Son visage se terminant en ovale dégage une douceur agréable. Ses yeux verts, grands et vifs, ne laissent rien échaper. Toujours à l'affut de quelques fantômes, il lui confère un air énigmatique et rêveur. Elle semble sonder les esprits rien que par un regard mais cela n'est qu'une erreur. En réalité, elle ne cherche rien, sauf un souvenir. Ses yeux ne sont pas embêtants pour autant, au contraire, il est agréable de s'y perdre car un sentiment de sécurité et de sûreté s'occupe de nous rassurer. Ils semblent briller d'un éclat de provenance inconnue et cela la rend encore plus attrayante. Lorsqu'on plonge attentivement dans ce regard, on reprend confiance en soit, comme si elle nous faisait briller. Elle a le don pour réhausser l'estime de soit rien que par ces perles vertes. Son nez et ses sourcils sont fins, accentuant la finesse déjà présente sur son visage. Ses lèvres sont elles aussi fines mais un minimum charnue. Maïssane a un sourire enfantin et assez contagieux. Ca se voit qu'elle aime rire et s'amuser, ses joues s'en sont d'ailleurs rebondies au fil des ans. Lorsqu'elle sourit, elle prend une innocence déconcertante, comme si elle n'était qu'une fillette. Elle semble heureuse et épanouïe au point même que l'on ait envie de se joindre à elle et de sourire, même si on n'en sait pas la raison.

Dépuis quelques temps, la puberté se manifeste de mieux en mieux. Maïssane est en fait gênée de la transformation de son corps en celui de femme et le vit difficilement. Elle s'interroge : " suis-je belle ou moche ? ", " ma poitrine n'est pas un peu grosse ou trop petite ? ", " pourquoi mes fesses grossissent ? ". Dans ses mauvais jours la jeune femme se trouve carrément moche, à ne pas regarder. Elle n'aime pas sa tête, son corps, ses vêtements, elle ne s'aiment pas tout court. La provenance de ce malaise est aussi renforcée à cause de sa confrontation avec les hommes : eux, ils sont forts et ne sont pas embarassés par ce genre de changement, du moins le croit-elle. Cela n'arrive pas tout les jours car habituellement elle ne souffre pas de complexes.

Maïssane ne se maquille pas. Elle est coquette et soigneuse mais elle n'apprécie pas particulièrement le maquillage. Il n'y a qu'un ornement rouge qu'elle se dessine sur le front semblable au bindi indien et ayant presque la même signification. Cela lui permet de se rassurer car c'est une symbolique de force et de courage. L'est-elle plus depuis qu'elle en met ? Pas vraiment, mais elle trouve aussi cela joli et que ça lui va bien.

Lorsqu'on la voit, on a beau être conscient de son arme et de ses techniques de combat, on ne peut pas s'empêcher de croire qu'elle a besoin de protection, qu'elle se fera briser par quelqu'un ou quelque chose. Les bons coeurs n'auront qu'un sentiment à son égard : la protéger. Elle est petite, fine, et sa carrure n'est pas celle d'une combattante, pourtant elle sait jouer le Prince Charmant à merveille. Les fois où elle s'est montrée en robe n'ont déplues à personne, on voyait en elle une femme digne de ce nom et il était regrettable qu'elle ne laisse pas ses idées de côté pour aller se marier.


Caractère : cette jeune femme est doté de deux personnalités ; l'apparence et son coeur, tout comme ses vêtements qui contrastent avec son corps.

Maïssane a reçu une éducation stricte qui ne tolère pas l'erreur. La pression a toujours été telle que son dernier recourt fut de s'endurcir. Toujours se battre pour approcher la meilleure place et l'obtenir, serrer les dents quand la rage monte, refouler sa peur pour mieux l'étrangler. Maïssane semble intouchable et insensible, voir au bord de l'inhumanité. Ses décisions sont prises avec radicalité et sans retour en arrièr. Quand on a affaire à elle on sait que ce ne sera pas une partie de plaisir. Quitte à perdre avec déshonneur, la jeune femme préfère aller jusqu'au bout plutôt que d'abandonner. Elle sait accepter ses erreurs et regarde ses tords sans cligner, en revanche tant qu'il y a une possibilité de gagner elle fera tout pour l'avoir.

Quand elle n'est pas chez elle ou dans une situation personnelle ( en dehors des missions ) son attitude est froide, fortement distante. Elle ne rit pas, ne plaisante pas, ni même ne parle. Elle fait nettement la différence entre ses devoirs et ses relations affectives. Ni son père ni ses professeurs ne lui ont fait de cadeaux, ils étaient même plus exigeants du fait qu'elle soit une fille. Au début son frère et son père étaient intraitables avec elle dans le but de la dissuader puis ils se résignèrent et se dire que quitte à subir l'injustice, ils la prépareraient au mieux.

Elle est très impulsive, malheureusement il lui arrive de prendre des déicisions sur un coup de tête. En revanche Maïssane ne joue pas avec sa chance car elle n'oublie pas de mesurer la conséquence de ses actes. Son esprit plutôt vif, sa capacité à réfléchir surpasse de loin celle de certains scientifiques. Elle n'est pas pour autant intelligente mais son père ne cesse de lui répéter que si elle avait fait des études elle aurait pu en tirer un très bon profit. Son délire de Prince et ses rêves de gamine, comme il aime dire, ne sont rien d'autre qu'une accumulation de son impulsivité.

Notre étoile est bien souvent dans la lune, rêvant trop justement. Elle nourrit l'espoir de revoir un jour son Prince Charmant. Elle imagine parfois une autre vie, plus douce, si différente de celle qu'elle mène à présent. Dans cette vie là, elle vivrait avec son prince et sa mère lui donnerait des conseils. Son frère n'aurait plus à se préoccuper de la voie qu'elle a choisit puisqu'elle sera une femme normale. Des fois ses rêves dévient ; son frère devient son prince et elle peut être avec lui sans que cela ne préoccupe personne. Hélas Maïssane, la réalité à laquelle tu te confrontes chaque jour te blessent. . . Sa tendance à idéaliser le monde, à ne voir que le meilleur des gens lui fait parfois oublier que le mal et la corruption sont omniprésents. Lorsqu'elle n'est pas en service sa personnalité change du tout au tout. Elle revête une naïveté et sa tenue d'officier font croire qu'elle sort d'un conte de fée. Les objectifs qu'elle se fixe sont ses rêves. Plus têtue qu'une mule l'idée de les abandonner ne l'a effleuré qu'une fois et c'était un cas si extrême que cela montre son acharnement. Obstinée et sûre d'elle, rien ne peut l'arrêter, pas même la réalité.

Maïssane est assez gentille, particulièrement avec ceux qu'elle aime. Elle leur voue un amour si profond doublé de sincérité. Son côté protectrice prend rapidement le dessus. Pas de ceux que les femmes ont habituellement, c'est à dire maternelle et conseillère, mais bien différent. Pour ses proches elle peut aller jusqu'à tuer ou même se sacrifier pourvu qu'ils ne souffrent d'aucun mal. Elle n'hésite pas à défendre leur honneur ( cela sera mis en avant avec Aliya dans son histoire ).

Du fait qu'elle ait des principes se déversent deux qualités de plus : la loyauté et le volontarisme. Peu importe la situation elle ne sait pas faire de coup bas si même mentir. Elle tient toujours ses promesses, d'ailleurs c'est grâce à l'une d'elle qu'elle préservé sa noblesse d'âme. Maïssane a beau être originale, rêveuse, têtue, naïve et puérile, c'est surtout grâce à cela qu'on la respecte. De plus elle ne recule devant rien malgré qu'elle puisse avoir peur, son courage est admiré par bien du monde. Sa serviabilité fait d'elle une personne appréciée. La jeune femme croit en l'entraide des gens. Elle n'attend rien en retour lorsqu'elle rend un service ou même lorsqu'elle offre quelque chose, c'est si insensé à ses yeux d'agir dans le but d'obtenir un retour !

Comme elle n'est pas timide et ne fait pas tout un plat des manières elle est plutôt accessible. Bien sûr il lui arrive d'être un peu réticente au début mais c'est un temps nécessaire pour que la confiance s'établisse. Il y en a qui prennent cette confiance pour acquise et ils tentent d'abuser de la jeune femme. Un erreur stupide puisque elle le remarque aussitôt. Plutôt franche elle le dit rapidement si elle a quelque chose à dire, donc elle ne passera pas par la politesse pour donner un quelconque avis. Elle a déjà essayé et ça a raté.

Bon elle est mignone notre petite Maïssane mais c'est pas tout ! Elle est jalouse et possessive. Si, si, même qu'elle est amoureuse de son frère et qu'elle déteste qu'on lui tourne autour ! Selon elle, Nadir est l'homme idéal, un joyau que seules les plus méritantes peuvent toucher. Par conséquent quand les demoiselles lui courent après non seulement cela l'énerve mais en plus elle les envie. Elle ne manque pas de lui dire qu'il devrait arrêté de leur sourire bêtement. Elle n'est pas hystérique et se contrôle très bien, mais elle ne cache pas son agacement. Cela amuse plus Nadir qu'autre chose. Une fois encore son comportement change avec ce frère si attentionné. Maïssane devient une véritable enfant pourrie gâtée qui fait tout pour attirer son attention. Elle lui fait des chichis pour un oui ou pour un non, faisant parfois semblant d'être terriblement faible et en détresse. Même si il fait partit de ses tortionnaires il prend soin d'elle.


Qualités : loyale, franche, gentille, serviable, courageuse, extravertie, ambitieuse, protectrice.

Défauts : naïve, impulsive, trop rêveuse, lunatique, a du mal à suivre les règles, parfois puérile ( normal pour une fille de 16ans ), jalouse, possessive.


Équipements :

  • Bague de fiançaille : elle lui a été forte par son Prince. Elle est en or blanc et une rose y est gravée, remplie de noir. C'est la seule bague qu'elle ait jamais porté et elle y tient plus que tout. Elle ignore si c'est une bague de fiançaille mais l'a toujours supposé.

  • Khanda : Elle l'a reçut la veille de son départ. C'est son frère qui s'est chargée du choix ce qui le rend encore plus précieux à ses yeux. Une pointe est surmontée sur le pommeau. Diverses dorures et ornements décorent l'arme. Autrefois, elle a servit à son grand-père. Elle est rangée dans un fourreau couleur terre. Si jamais elle réussit son voyage initiatique elle aura sa propre arme.
    ( La khanda est une épée à double tranchant, à la lame droite et à la pointe émoussée. )


  • Armure : Maïssane dispose d'une cotte de mailles assez sommaires et d'un casque. Elle privilégie l'efficacité de ses mouvements ainsi que la rapidité, fidèle à ses habitudes.



Histoire :


Naissance d'une Etoile


C'est à midi sous un soleil iradiant qu'une nouvelle naissance a lieu. Fahmi et Maya Khaldiani avaient tant souhaité cette enfant ! Sous l'astre solaire elle brillait tellement qu'on l'appela Maïssane ( = étoile très brillante ). A leurs yeux leurs enfants étaient des pierres précieuses étincelantes, tout comme Nadir ( = très brillant ). L'amour qu'ils éprouvaient à leur égarre avait peu de comparaison.

Fahmi et Maya formaient un couple unis bravant les obstacles sans crainte. Ils étaient l'exemple même du couple idéalisé. Lui était le Poshtikban Salar ( chef des armées à Kaliorn ), il jouissait d'une réputation prestigieuse et pouvait prendre soin de sa famille sans problème. Elle était la dirigeante du domaine hérité de ses parents. Leur fils Nadir était plus âgé que Maïssane, 6ans d'écart les séparaient. Ce jeune enfant devrait remplacer son père une fois que celui-ci ne serait plus en fonction. Cette place coûte très chère et il devra faire ses preuves plus tard.

Les deux enfants passaient une enfance assez heureuse. Ils jouaient beaucoup ensemble et Nadir apprenait à sa cadette la lecture et aussi à se défendre des autres. Maïssane était une fillette facile à écraser à l'époque, si inoffensive. Les autres enfants la maltraîtaient aisément voyant en elle une parfaite bouc émissaire. Heureusement cela se calma assez vite grâce à l'un des héros de son enfance : son grand frère même. Il se faisait respecter et décida qu'on ne traîterait pas sa petite soeur ainsi. Il se battait tête baissée contre ceux qui lui voulaient du mal, remettant en place par la parole les filles ainsi que les enfants trop jeunes qu'il ne pouvait frapper.

Puis à 10ans, il s'en alla pour son apprentissage. La notoriété de Nadir avait déteint sur la petite fille. Elle s'était fait d'autres amis mais était encore très trimide. Son associabilité prit un coup à la mort de sa mère. La pauvre femme décéda d'un problème cardiaque causé par du poison 3ans plus tard. On soupçonnait les femmes du harem. Fahmi, fou de rage, les vira toutes et refuse depuis de croire que les femmes sont mauvaises entre elles. Il ne concevait pas que Maïssane fut éliminée à son tour. Ce pouvait être vu comme un excès de paranoïa tout comme l'inquiétude d'un parent envers son enfant.

Suite à cela, les obsèques de Maya Khaldiani furent organisées. Une fois que la cérémonie fut terminée, Maïssane fut toute attristée. Elle comprenait tout ce qui se passait et sentait son monde s'écrouler à une vitesse ahurissante. La fillette se renferma sur elle et devint complètement muette. Cela dura deux semaines et du jour au lendemain, elle disparut. . .


_______________


Il était une fois


Il était une fois, une princesse qui pleurait sur la tombe de sa mère. La pluie se joignait à elle tristement. La petite princesse avait alors 7ans. Son père qui ne la trouvait pas organisa des recherches. Malheureusement celles-ci n'aboutirent à rien.

La princesse s'appelait Maïssane, la pluie couvrait le son de ses pleurs et se mêlaient à ses larmes. Elle demandait aux dieux pourquoi ils avaient été aussi cruels avec elle, pourquoi après son frère sa mère s'en allait. Il ne lui restait plus que son père souvent absent à cause de son travail. L'amer de la pluie et le salée de ses larmes avaient le goût de la déprime.

Voilà qu'au loin, il apparraît. Chevalier errant en quête d'aventure, il passait par là et avait remarqué l'enfant qui pleurait. Ses vêtements blancs et dorés semblaient briller malgré la morosité du ciel. Il était si beau dans ses atours princiers, cape blanche et démarche fière ! Il avait la peau brunnie, les cheveux argentés. Son regard était doux et il sentait la rose. Il s'approcha de la fillette et lui demanda :


« A te voir pleurer ainsi, mon coeur en est chagriné.
- Laissez-moi s'il vous plaît, dit-elle après un moment.
- Dis-moi petite Princesse, pourquoi ces larmes ? »


Allongée de dos sur la tombe, elle ne voyait pas son interlocuteur. Seul son parfum lui parvenait. Elle refit un nouveau silence et pleurait sans bruit.

« Parce que. . . parce que. . . commença-t-elle, parlant lentement et hésitante. Parce que rien n'est éternel. Ils partent tous. Je m'en vais avec eux, j'abrège ce qui devra arriver. . . »

Il prit l'enfant éplorée dans ses bras, ramenant sa tête contre sa poitrine. Une de ses mains était posée sur ses cheveux.

« Si tu abrèges ta vie, tu ne pourras rien voir d'éternel, répliqua avec douceur le prince.
- C'est vrai.
- Ne pleures plus. Un jour, je te ramenerais quelque chose d'éternel. Fais-moi un sourire pour vider le chagrin que tu as mis dans mon coeur. »


Elle lui sourit, puis il lui sourit à son tour. De sa poche il sortit une bague en or blanc où une rose était gravée.

« Merci petite Princesse. Un jour nous nous reverrons. En attendant promets-moi de ne pas perdre tes principes, de garder un coeur aussi noble que pur. Lorsque tu pourras mettre cette bague, attends-toi à me revoir. »

Puis le Prince, car il semblait être un Prince, embrassa chacune des joues de la fillette, et s'en alla sur son cheval blanc. . .

_______________


Impossible n'est pas jusqu'à preuve du contraire


Maïssane fut si impressionnée par ce jeune homme qu'elle décida de suivre ses traces. A partir de ce jour elle serait un Prince noble, fier et brave, comme celui qu'elle avait rencontré. Elle l'imaginait ainsi, avec toutes ces qualités si respectueuses.

Au contraire de ses attentes, son père éclata de rire en apprenant cette nouvelle. Sa petite fille chérie, un Prince ? Allons donc, l'imagination à cet âge. C'est fou. Elle lui raconta sa rencontre, seulement le réflexe paternel fut d'avoir envie d'étriper l'insolent qui a oser toucher sa fille ! Quand il lui demanda un portrait, la petite avait déjà oublié à quoi il ressemblait. Seul son parfum restait dans sa mémoire et son style linéaire. Jamais on ne retrouva le jeune homme qui avait consolée Maïssane.

Quand elle eût 10ans, c'est là qu'on comprit qu'elle était sûre de son voeu. Apprendre la furûsiyya afin de se battre et ressembler le plus possible à son Prince. Il était un courageux combattant ; son épée l'éttestait de même que la richesse de sa tenue. On ne donne pas autant à n'importe qui ! Maïssane fut premièrement " n'importe qui ".

Lorsque l'on est une fille dans la famille Khaldiani, on ne choisit pas son chemin comme on l'entend, malgré les lois officielles. Nadir fêtait son 15ème anniversaire cette année là. Quelques jours avant, Maïssane assura à son père qu'elle irait au Palais de Jade prendre des cours. Pas pour l'enseignement conseillé mais pour une formation complète. Erreur insensée ou âme combattive, la jeune fille ne défaillit pas face au regard très menaçant de son père. C'est donc son cousin de 15ans qui eût une idée tout à fait mesquine.


« Si tu arrives à me faire tomber de cheval on te laissera y aller. »

Il faut savaoir que ce cousin n'est pas celui qui aime le plus Maïssane. Nadir avait manifesté son opposition seulement la fillette accepta, son père aussi. Ce dernier avait oublié qu'on ne sous-estime pas une fille amoureuse, enfant, adolescente ou même adulte. De un parce qu'elles sont corriaces, de deux parce qu'elles sont plus bornées que toute autre.

Tout les membres de la familles furent étonnés que la petite Maïssane veuille à tout prix se battre. Son cousin était quand même plus fort et il était presque un soldat confirmé. Il était grand et avait une musculature appréciable pour un adolescent. Rien ne laissait présager la persévérance de la fillette. Tout les deux étaient à cheval et avaient chacun un lassot. Petite précision : Maïssane n'était pas une exceptionnelle cavalière, encore moins une bonne lanceuse. Son grand cousin, Djamel, avait un avantage flagrant. Le monde qui assistait riait en voyant la gamine garder foi en sa force, bien que tout ses lancés étaient ratter. Il faut en finir, se dit le jeune homme. Il attrapa avec sa corde la petite Maïssane qui chut au sol. Les gens continuaient de rire puisqu'elle se débattait encore. Elle traînait honteusement dans la poussière car le cavalier continuait d'amuser la gallerie en lui faisant faire le tour à cheval d'une façon bien particulière. Elle avait mal, sa peau frottait contre la terre battue, le lien se serrait encore plus. . . Mais elle n'avait pas abandonné. Elle maintenait les dents sents serrées afin de ne pas pleurer. Elle ne dédia qu'un instant pour envisager l'échec. L'humiliation courrait sur elle, les rires et les moqueries résonnaient, puis une voix plus forte retentit.


« Relève-toi Maïssane ! Relève-toi ! »

Elle regarda son frère qui avait un visage sévère. Il ne voulait pas être déçu, pour lui, pour son Prince, elle ne devait pas perdre la face. La chance joua en sa faveur ; Djamel s'était arrêté et ne lui prêtait plus d'attention. Difficilement Maïssane se releva et tira de toutes ses forces sur le lassot. Ca ne rata pas : le prétentieux humiliateur finit à terre.

« Tu as perdu. »

Il y eût ensuite un débat sur l'avenir de la fillette, encore une fois Nadir lui sauva la mise. Il avait conclut que tirer profits des faiblesses de son adversaire était très utile, quand à perdre à cause d'un moment d'égarement était innacceptable.

Maïssane entra malgré tout au Palais de Jade à l'âge de 9ans. Elle avait l'étoffe suffisante d'un soldat médiocre, elle pourrait toujours s'améliorer par la suite.


_______________


Être ou ne pas être


Les premières années furent difficiles. Le rêve devenait réalité, et nous savons combien la réalité peut porter un coup violent. Nous savons aussi combien les enfants peuvent être stupides et cruels entre eux. Après tout ils ne font que recopier les adultes de manière moins matûre, mais nous n'entrerons pas dans ces détails. Premier jour : l'appel. Maïssane, les cheveux courts, sans aucun accessoire féminin, attendait. Elle subissait déjà les premières remarques : le garçon qui ressemble à une fille. Trop. Puis. . .

« Maïssane Khaldiani, fille de Fahmi Khaldiani ! »

La fille du Poshtikban Salar était parmis eux. L'amour de la guerre serait-il présent dans cette famille ? Tout les mâles Khaldiani était passé dans cette école, seulement cette fille était la première. La fillette s'avança vers le superviseur et reçut une minable épée en bois ainsi que de quoi écrire. Elle rejoint les autres garçons. Dans cette section il n'y avait aucune fille mais cela ne l'atteignait pas.

Quelques jours plus tards, après une leçon de corps à corps, Maïssane reçut un tabas. Elle était couverte de bleus et avait même eu ce qu'il y a de plus disgracieux pour une fillette : un oeil au beurre noir ! Le premier d'une longue collection. . . Nadir, qui fut au courrant de cela ( c'est dur de cacher un cocard, j'vous jure ! ), renforça les cours de la jeune fille. Cela lui apporta une longueur d'avance sur les autres. Bientôt c'était elle qui mettait la plupart des garçons à terre. Elle excellait aisément dans les matières intellectuelles, surpassant cette fois-ci tout le monde. Elle se débrouillait assez bien en escrime se retrouvant parmis les meilleurs, elle gagnait assez souvent aux courses de chevaux et se révélait être une assez bonne tireuse à l'arc. En résumé, elle avait sa place et faisait honneur au nom Khaldiani. Au début c'était très difficile, entre bagarres et insultes, mais progressivement on l'accepta. Elle était une élève respectée tant par les professeurs que par les élèves. Seul un mystère restait à levé : la raison de sa venue ici.

Elle appréciait au final l'école du Palais, elle s'était fait beaucoup d'amis et avait gagné une réputation intéressante. Ces années lui ont permis de se rapprocher de son frère - mais aussi d'éloigner ses petites amies. Elle s'entraînait régulièrement avec lui, en contrepartie elle l'aidait dans les matières littéraires. Il reconnaître que Nadir n'était pas très fort en lecture et en logique alors que Maïssane, qui apprenait en dehors des cours, n'avait aucun mal.


______________


Damoiselle en Détresse


Ne vous fiez pas au titre, chers lecteurs ! Maïssane n'est pas la damoiselle mais le preux chevalier. Cela se passa alors qu'elle était en permission. Aliya était l'amie d'enfance de la jeune fille, elle lui disait tout. Elle lui confia même son amour pour Djamel, l'arrogant cousin Khaldiani.

Evidement notre amazone n'était pas pour cet amour, enfin soit. . . Sans la prévenir, Aliya envoya une lettre à ce premier. Déjà qu'elle était copine avec sa cousine détestée, alors si en plus elle lui tendait la perche ! Il se moqua ouvertement d'elle en lisant la lettre devant tout le monde, lors d'une bête réception, y comprit devant Maïssane et Nadir. La jeune fille concernée par ces railleries s'en alla en pleurant.


« Grand frère, vous ne l'en empêchez pas ? demanda-t-elle, offusquée.
- Pourquoi donc ? Je m'occupe déjà de toi. »


Maïssane rougit à cette remarque mais se cacha. Finalement, elle décida d'intervenir. Aliya ne méritait pas cela.

« J'irai peut-être la voir pour quelques affaires, puisqu'elle est si facile ! disait-il quand Maïssane le coupa.
- Va t'excuser.
- J'avoue ne pas comprendre.
- Va t'excuser.
- C'est elle qui s'est mise dans cette situation.
- Tu devrais avoir honte de te moquer d'elle. Tous ceux qui rient avec toi aussi.
- Et qu'est-ce que tu peux y faire ? »


Djamel gardait un sourire avec un air supérieur. Il soutenait le regard de Maïssane sans crainte, peut-être parce qu'elle était si mignone ce jour là, dans sa jolie robe rose, si loin de sa tenue d'officier.

« Djamel Khaldiani, moi, Maïssane Khaldiani, te défie ! »

Le silence retomba sous la surprise tandis que Djamel s'approcha de sa petite cousine. Il la regardait méchament à présent, elle ne cillait pas de son côté.

« Puisque c'est si intelligement proposé. . . un combat à l'épée fera l'affaire. »

Voilà qu'ils se retrouvaient à nouveau face à face. Qui sera vainqueur cette fois-ci ? Maïssane avait grandit depuis, elle s'était fortement améliorée, mais dorénavant il était un Azadan. Comment une gamine pouvait penser gagner ? Pour une affaire si futile qui plus est. Que de drôleries, cette Maïssane. Sa détermination ne forçait pas les respect, au contraire.

On fournit à la jeune femme une épée mal équilibrée par rapport à elle mais tout de même maniable. Depuis longtemps elle avait comprit que c'était le soldat qui maniait l'épée, pas l'inverse. Elle jouait de contre balancements ajustés à sa technique face à cet épéiste expérimenté. Le métal s'entrechoquait, les pronostics se faisaient : Maïssane n'avait aucune chance. Son infériorité jouait également sur les coups qu'elle donnait, cela l'affaiblit mentalement. Une pensée lui permit contre tout de se ressaisir. Son Prince qui assiste au combat, déçu de la voir perdre. . . Sa force redoubla instantanément. Il était à deux doigts de la soumettre lorsqu'elle lui assena le coup fatal, désarmant le prétentieux jeune homme. L'épée retomba en faisant résonner le son de sa lame aux oreilles de l'assistance ainsi que du vaincu. Des applaudissements, une rage folle, une gagnante. Quelque part, une jeune fille éplorée.

Maïssane rechercha partout son amie, elle voulait lui dire que pour elle, elle avait gagné. Aliya était cachée près d'un autel aménagé pour Natsah. C'atait peut-être lui qui avait fait gagner la fillette contre son cousin.


« Lya, tu peux revenir maintenant. J'ai gagné. . . pour toi.
- Merci Maïssane ! »


Elle lui sauta au cou et la serra très fort. Depuis, Maïssane avait gagné plus que le respect : l'admiration des jeunes femmes de son âge. Aussi la haine de son cousin qui ne rechercha qu'une chose : se venger. Il la connaissait suffisament bien pour savoir qu'elle ne répliquerait pas si il la gifflait, il partit donc dans cette entreprise. Elle préparait ses affaire pour retourner à l'école lorsque le coup fut porté. Elle ne fit que baisser la tête, honteuse ainsi que rageuse de ne pouvoir s'en prendre à son aîné. Elle attendait de savoir la raison de cette baffe quand Nadir fit irruption dans le salon pour assener une droite à Djamel.

« Ne t'avise plus jamais de la toucher ! »

Comblée de joie la petite le regardait amoureusement. Il y eut des échanges d'insultes entre les deux jeunes hommes. Finalement Djamel partit plus énervé que jamais.

« Merci grand frère, dit-elle en souriant.
- Y a-t-il autre chose que je puisse faire pour ma Princesse ? »


Il avait utilisé LE mot qu'il fallait pour faire perdre raison à Maïssane. Il l'avait dit en plaisantant et la scène prendrait bientôt une dimension nouvelle.

« Un bisou ? »

Cette requête n'était au départ qu'une demande simple d'affection, comme la porterait un grand frère à sa petite soeur. Ils n'en avaient plus vraiment l'âge, il est finit le temps où ils prenaient leur bain ensemble ou mangeaient dans la même assiette. Nadir en était conscient. Sa soeur par contre était aveugle. Lui, à la différence de ce qu'elle croyait voir, était pervers. Il posa sur les lèvres de Maïssane les siennes et s'en alla ensuite, laissant une jeune fille toute chamboulée derrière lui. Elle ne reparla jamais de ce baiser, ni lui d'ailleurs.

______________


La Fiancée du Prince Illusoire

L'étoile brillante a alors 16ans lorsqu'enfin, elle peut mettre sa bague. Chaque jour se rapproche du rendez-vous, elle en est certaine et attend. Elle en est sûre, il viendra la chercher sur son cheval blanc, il lui dira combien il est fier d'elle car elle a su rester noble. Elle pourra retirer son costume de Prince et redevenir une Princesse. Maïssane pense qu'il ressemble à Nadir, souvenir inconscient de la peau tannée du véritable Prince Charmant. C'est pour cela qu'elle éprouve un amour inceste à son égard.

Les demandes de mariage affluent du fait qu'elle soit la fille du chef de la garde royale mais également parce qu'elle est une personnalité intéressante. Elle n'envisage qu'un homme dans sa vie de toutes façons.

Son grand frère a dernièrement défié sa soeur. ( Que de défis sa vie Razz. ) Rien que vouloir devenir un Prince peut être vu comme un défi envers sois-même. Là n'est pas le problème. Nadir est le seul a pouvoir raisonner Maïssane, c'est naturellement vers lui que Fahmi Khaldiani se tourna pour lui changer les idées. Il accepta et dit donc à sa petite soeur que si elle se battait contre 3 chevaliers, on lui ferait sauter une classe. Ce ne serait pas plus mal étant donné qu'elle a le niveau requis depuis longtemps pour les matières littéraires et scientifiques. Si elle venait à perdre de façon stupide elle devrait se résigner à mener une vie normal de jeune fille ( eh oui, logiquement une personne de 16ans ne peut pas gagner contre un chevalier confirmer ). Bientôt elle s'en ira par delà le monde à la recherche d'adversaires, en compagnie Aliya.


Magie : Aucune.

Autres : Deuxième compte de Chiraz Orital.
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Nicolaï KalonErc'h
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MessageSujet: Re: Maïssane Khaldiani   Maïssane Khaldiani EmptyMer 19 Mai - 21:05

Et une fiche de validée, une. aplause
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Maïssane Khaldiani
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