Nicolaï KalonErc'h // Fondateur ~
Age : 33 Messages : 373 Date d'inscription : 24/11/2009
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Nicolaï KalonErc'h // Fondateur ~
Age : 33 Messages : 373 Date d'inscription : 24/11/2009
| Sujet: Re: Le Royaume du Sgalbarg Mer 20 Jan - 12:22 | |
| Histoire : Durant l’Age du Chaos, elles formaient deux clans séparés qui ne cessaient de se quereller. Les Tiléens ne cherchèrent jamais vraiment à s’emparer de ces îles. En effet, ils avaient déjà suffisamment de difficultés avec les séditions fomentées par les ducs dans la péninsule du Cygne, pour se charger à nouveau d’un tel fardeau. Une fois de plus, se fut Viktor Von Erkuf qui força la main aux Vaolug et aux Sterker. Durant tout l’Age Tiléen, ces deux clans s’étaient livrés une guerre sans merci, s’emparant tour à tour de la capitale et se proclament roi du Sgalbarg. Il ne se passait alors pas trois ans avant que le clan adverse ne rassemble assez de soldats pour reprendre Vachérock. Les deux éternels ennemis s’étaient de temps à autre allié de manière brève et éphémère pour repousser des attaques nordiques, mais rien de plus. Ils s’allièrent de manière définitive pour se préparer à une éventuelle attaque de leur royaume. Viktor avait en effet ce plan en tête. Mais avant qu’il ne soit mis en œuvre, le Roi-Vampire se heurta aux Chevaliers de l’Epée dans la péninsule du Cygne et dut renoncer à son plan d’invasion. Pour rester unis, il fallait un chef aux Sgalbiens. Mais aucun Vaolug ne voulaient d’un Sterker comme chef et inversement. C’est ainsi que se retrouva catapulté sur le trône un adolescent de seize ans qui venait à peine de faire ses preuves et de se montrer digne du rang d’homme libre. Aegir Skinwalkard. Sa particularité étant qu’il était issu de l’union interdite d’une Sterker et d’un Vaolug. Cela mettait donc tout le monde d’accord. Au début, Aegir était censé être un roi de paille, une marionnette dont les chefs des deux clans tireraient les ficelles. Mais rien ne se passa comme les chefs l’avaient voulut. Aegir s’empara du pouvoir, grâce à son armée qui tenait les plus grandes places fortes de son royaume, le temps que son autorité soit suffisamment établie et que tous le reconnaissent comme roi du Sgalbarg. Depuis, c’est toujours la lignée d’Aegir qui règne sur ce royaume insulaire du Nord.
Société :
Le peuple :
Les sgalbiens forment un peuple très particulier, auquel les savants du monde entier accordent une grande importance. En effet, ils sont très proches des barbares des Terres Gelées. A ceci prêt qu’ils sont organisés et qu’ils ne se livrent pas à des guerres entre leurs différents villages. Les savants prétendent que la société sgalbienne est l’image même de ce qu’il adviendra des Terres Gelées lorsqu’elles s’uniront autour de Galock. La société sgalbienne, quel que soit le niveau social, se divise en deux clans :
-Les Vaolug qui règnent sur la moitié du royaume (bannière : lion d’or sur fond bleu ciel).
-Les Sterker qui dominent l’autre moitié du royaume et sont, quant à eux, plus querelleurs (bannière : tête de dragon noir sur fond rouge).
Les unions entre clans sont très rares et, la plupart du temps, il s’agit de choix politiques car les deux parties de cette société ne s’apprécient guère et les rassemblements comprenant des membres des deux clans dégénèrent souvent en pugilat (ils sont donc rares).
La noblesse :
Les Sgalbiens ont gardé de leurs années de chaos une tradition de noblesse très particulière. Contrairement à la coutume cygnacs, le père ne désigne pas sur sont lit de mort celui de ses fils qu’il veut voir lui succéder. La succession ne se décide qu’après le décès. Un magistrat royal (issu du clan opposé et donc neutre) vient pour juger des fils et filles (si ces dernières ne portent à ce moment aucun enfant). Ces derniers se battent dans une sorte de tournois ou les affrontements se font à la hache, au bouclier et à l’épée courte. Les participants s’affrontent par paire tirée au sort. Le premier dont le sang tâche le sol est déclaré vaincu. C’est le Bolgang. A la fin, il ne doit rester qu’un seul enfant dont le sang ne c’est pas encore répandu sur le sol. C’est lui qui héritera. Il devra gérer les terres et les bien de son père et, chose importante, assurer la subsistance de ses frères et sœurs si ces derniers restent sur les terres. Les vaincus peuvent contester le Bolgang. Mais en aucun cas l’héritage ne changera de main. Si après huit ans, ils veulent retenter leur chance, les enfants qui le souhaitent peuvent demander un nouvel affrontement. Mais seuls les fils et filles du vainqueur final pourront prétendre à l’héritage. C’est donc une noblesse efficace, qui va au plus méritant. Même si les gens du peuple ne peuvent participer au Bolgang de leur seigneur, ils aiment y assister. En général, chez les paysans, les histoires d’héritages se résolvent à l’amiable et le combat rituel des enfants reste l’apanage des nobles.
Les femmes :
Dans la société sgalbienne, les femmes (et c’est un cas unique dans le monde) sont strictement égales aux hommes. Elles suivent à peu de choses près le même enseignement et sont très indépendantes. Dans le mariage par exemple, on ne peut se passer de leurs avis et les parents n’ont pas la possibilité de leur imposer un époux si elles ne sont pas d’accord avec leur choix. Elles peuvent également librement choisir de divorcer si elles ont une raison de vouloir le faire (mari violent ou infidèle par exemple). Tout comme les hommes, les femmes participent aux campagnes et aux batailles tant qu’elles n’ont pas d’enfant. Elles ne sont alors plus considérées comme des combattantes car leur rôle est de s’occuper de leurs enfants au cas où leurs époux viendraient à mourir. En théorie, l’un des deux conjoins doit cesser de combattre au moment de la naissance du premier enfant. Mais le plus souvent, ce sont les hommes qui continuent à se battre bien qu’il existe des exceptions.
Note : La princesse Nélissande Skinwalkard (devenue Nélissande GwadPadal) a profondément choquée la cour royale de Matriers en arborant des tenues de cavalières, des pantalons et des armes. Elle s’entraîne régulièrement aux armes avec son époux le prince Arthur et ont murmure dans les couloirs qu’elle rendrait coup pour coup au prince.
Les esclaves :
Dans le Sgalbarg, le rang d’esclave existe toujours. Ces derniers sont le plus souvent des bâtards, des prisonniers de guerre ou des criminels. Ils sont rattachés à un seigneur qui possède sur eux le droit de vie et de mort. Pourtant, il est très rare que le seigneur utilise ce pouvoir car cela signifie pour lui la perte de sa main d’oeuvre. Il est tout aussi rare qu’une révolte éclate dans les rangs de ces travailleurs forcés. La différence de culture et de langue est, la plupart du temps trop importante pour donner naissance à une organisation tel que le demande une révolte. Si un esclave est affranchi à la suite d’un certain temps de travail, le seigneur lui laissera le choix entre rester sur ses terres en tant que travailleur libre ou, au contraire, tenter sa chance en repartant chez lui. Dans les deux cas, il est à présent homme libre du Sgalbarg et, avant de traverser la frontière, personne ne devra le traiter comme un esclave car, dans le cas contraire, son agresseur s’expose à de lourdes sanctions et le plus souvent, il devra lui payer une forte somme d’argent en réparation.
L’armée :
Du fait de la division clanique, l’armée du Sgalbarg est divisée et les soldats sont plus ou moins efficaces les armes à la main. L’armée se divise comme la société.
Chaque clan possède une armée privée qu’il met au service du roi lorsque celui-ci en donne l’ordre. Il y a, au Sgalbarg, deux catégories de soldats. Les premiers sont des soldats de métier et des combattants extrêmement féroces que l’on nomme Birsark. Le nombre de ces combattants qui accompagnent un chef de Maison donne un grand renseignement sur son statut et sa richesse car ces hommes coûtent cher à entretenir. En temps de paix, ils sont chargés des missions de polices et de surveillance des terres. Mais quand résonne l’appel aux armes et le fracas des batailles, les Birsark se trouveront toujours en première ligne, là où le combat est le plus rude et le plus sauvage. Mais ces combattants ne sont pas les seuls à servir un seigneur. En effet, les paysans, esclaves et autres citoyens du royaume ont pour tâche d’entretenir un équipement certes sommaire mais suffisant. Lorsque le besoin s’en fait sentir, le roi peut demander la levée de ces soldats de réserve afin d’apporter à son armée le poids du nombre. Ces soldats occasionnels sont plus sollicités dans certaines régions que dans d’autres. En effet, les chefs de la ceinture des Iles Blanches ont souvent besoin de nouveaux combattants pour repousser les barbares des Terres Gelées tandis que la grande île sur laquelle se situe Vachérock est très rarement la cible d’attaques. D’où un faible besoin de soldat dans ces endroits car les Birsark suffisent.
Divinité tutélaire : Odin | |
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